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Édito

Surfer ou résister

Plongés dans le grand bain de l’information, nous tentons de faire face aux vagues de flux qui nous submergent. Deux attitudes s’offrent alors à nous : se laisser porter, surfer sur cette vague ou au contraire, bloquer, résister, construire une digue.

Dans un environnement mouvant où l’information se consomme partout, tout le temps, une chose est sûre : le besoin de se recentrer et de construire des systèmes personnels de gestion du monde extérieur devient vital. Que ce soit en position de défense ou d’attaque, on tente à la fois de ne pas se faire emporter par la déferlante moderne, et de trouver puis de garder un cap.

Pour les marques, ces attitudes nouvelles posent un certain nombre de questions sur le rapport à l’information qu’elles entretiennent avec leurs publics.

La quête de sens et l’accomplissement de soi revendiqués par un grand nombre d’individus poussent par exemple les marques à devenir un partenaire privilégié au service du développement personnel de ses clients. Elles entrent dans une nouvelle forme de relation, quasi BtoB où l’expertise et la valeur ajoutée de l’information devient cruciale.

Le bon contenu, au bon moment, au bon endroit

Aussi, la menace d’être submergé par cette vague de flux pousse les individus à davantage sélectionner, filtrer et organiser les informations qu’ils reçoivent et partagent. Les marques doivent ainsi apprendre à s’insérer dans ces flux personnels en proposant le bon contenu, au bon moment, au bon endroit. Pour répondre à ce besoin de sélection, elles doivent simplifier leurs messages et les hiérarchiser. Au risque d’être rejetées catégoriquement par ses publics.

La bataille de l’attention, il en est justement question dans ce troisième numéro de notre magazine. Et plus particulièrement de la course à l’influence sur les réseaux sociaux. Nous nous sommes également interrogés sur le rôle de la presse territoriale dans cette nouvelle ère de l'information.

Bonne lecture.

Camille Nagyos,

directeur associé